Samedi après-midi

Bonjour,

Samedi, nous étudierons l'article ci-dessous. Vous pouvez le lire et aussi répondre à la question (tout en bas) en regardant quelques photos.

À samedi, en chair et en os.






Article

Loto du patrimoine 2023 : voici les 100 nouveaux monuments retenus




La Fondation du patrimoine a dévoilé lundi 4 septembre 2023, dans un communiqué de presse, les 100 nouveaux monuments retenus dans le cadre du Loto du patrimoine. Les sommes récoltées grâce aux jeux et tirages vont bénéficier à ces monuments en péril.





Des tickets à gratter vendus 15 euros permettront aux joueurs de remporter jusqu’à 1,5 million d'euros et la Fondation du patrimoine touchera 1,83 euro par ticket acheté. La FDJ proposera également sept tirages Loto dont un Super Loto (2 millions d’euros). Depuis 2018, plus de 125 millions d’euros ont pu être collectés pour soutenir le patrimoine en péril. Parmi les 762 projets sélectionnés depuis six ans, 245 sites ont d’ores et déjà été restaurés et 255 sont en cours de restauration.

Parmi les édifices sélectionnés, une des deux "Cabanes Tchanquées" d’Arcachon
Une cabane tchanquée est une cabane typique du bassin d’Arcachon, On en compte deux, et elles ont la particularité de « s’élever » au dessus de l’eau grâce à leurs pilotis. Les cabanes tchanquées n’existent que sur le bassin d’Arcachon et on les trouve sur l’île aux oiseaux. Elles servaient à　surveiller les parcs à huîtres. Elles font partie des nouveaux monuments retenus cette année.

---

Photos

Parmi ces autres monuments sélectionnés, lequel ou lesquels vous semblent intéressants ou lesquels voudriez-vous qu’ils soient sauvés en priorité ? (regardez le panorama du Figaro)


Panorama du Figaro




Lire la suite >>

Regardez vos courriels



Mission pour le samedi 9 septembre
Voici 8 documents. Pas besoin de tout lire (mais ce n’est pas interdit !) Choisissez-en un seul et lisez-le en entier.
Samedi, expliquez les points suivants:
• Pourquoi avez-vous choisi ce document ?
• Quel en est le thème ?
• Quelle est la source du document ? De quand il date ? Quel type de
document il s’agit ?
• Quelles sont les 2 ou 3 informations importantes, intéressantes ou
surprenantes de ce document ?
• Est-ce que vous avez appris quelque chose en lisant ce document ?
• Quels mots nouveaux avez-vous appris, quels mots sont interessants ou
utiles ou quels mots vous n’avez pas compris même en cherchant ?
Si possible donnez envie de lire cet article aux autres membres de la classe Dans l’exemple ci-dessous, vous trouverez des expressions soulignées qui pourront vous être utiles.

À la recherche du piano parfait

L’automne dernier, le Conservatoire royal de musique de Toronto s’est lancé dans une mission d’une folle exigence : remplacer le piano de sa salle de concert, dans laquelle se produisent les plus grands solistes du monde. Aucune erreur n’était permise.




Jim Anagnoson est le doyen de l’école Glenn Gould, au Conservatoire royal de musique de Toronto [au Canada]. En septembre [2022], Anagnoson et Peter Simon, le directeur du Conservatoire, se sont rendus à Londres pour choisir un nouveau Steinway de concert destiné au Koerner Hall, une salle de récitals mondialement réputée.
Presque personne n’est conscient de la difficulté de choisir un nouveau piano de concert. La plupart des gens s’imaginent que tous les pianos à queue se ressemblent, mais ce n’est pas vrai : il y a de bons pianos, des pianos grandioses, et puis il y a les pianos exceptionnels qui se comptent sur les doigts d’une main.
Un après-midi de fin novembre, le Steinway flambant neuf qu’ils ont sélectionné, trois mètres de long et 460 kilos, a été finalement acheminé sur un chariot depuis une fourgonnette jusqu’au Koerner Hall.


Un Steinway de Hambourg, forcément

En 1850, Henry Engelhard Steinway a émigré de Hambourg, en Allemagne, pour fabriquer des pianos à Manhattan. À l’époque, il en avait déjà construit environ 400. Les pianos étaient devenus un signe de réussite sociale en Amérique du Nord : avant que les voitures ne fassent leur apparition, un piano était le plus gros achat que pouvait faire une famille, et sa principale source de divertissement à la maison.

Jusque dans les années 1950, avant que la télévision n’évince la musique classique comme passe-temps, c’était la concurrence entre les grandes marques de pianos : les Steinway de New York contre les Baldwin et bien d’autres en Amérique du Nord, et en Europe les Bösendorfer, les Bechstein contre les Steinway de Hambourg [la branche allemande de Steinway & Sons, créée en 1880].

Exigence et génie du marketing

Mais les gars de Steinway étaient les rois du marketing. Ils dirigeaient leur société de pianos comme Nike fonctionne aujourd’hui : pendant des décennies, ils ont accordé un traitement de faveur à des pianistes célèbres qui faisaient de la publicité pour le piano de concert Steinway (Franz Liszt, Arthur Rubinstein et Cole Porter, pour ne citer qu’eux).
Aujourd’hui encore, les vendeurs de Steinway sont connus pour leur mépris envers des marques moins artisanales, comme les pianos Yamaha, dont le montage est plus mécanisé.

Steinway insiste sur le fait que les éléments qui déterminent le son des 2 400 pianos qu’il produit par an (tous sur commande) sont fabriqués à la main. Leurs tables d’harmonie – le diaphragme en bois du piano, qui amplifie le son – sont uniquement en épicéa de Sitka (Alaska). Mais ce n’est pas tout. Ils sont en épicéa de Sitka, débité à partir de petits arbres poussant sur des pentes orientées au nord, qui reçoivent moins de soleil et par conséquent croissent plus lentement.




Un choix romantique

Aujourd’hui, les Steinway de Hambourg sont vendus principalement en Europe et en Asie, tandis que New York approvisionne les Amériques. Les Steinway de New York sont généralement considérés comme ayant un son “plus puissant”, “plus sombre”, et des basses “plus colorées”. Quant à ceux de Hambourg, ils sont réputés pour leurs aigus “chantants” et leur “plus grande douceur”, pour leur timbre “de cloche”.

Certes, tous les pianistes ne veulent pas d’un Steinway. La Canadienne Angela Hewitt préfère un Fazioli (un fabricant de pianos italien, fondé en 1981) : son propre modèle à 194 000 dollars a été détruit il y a deux ans quand des déménageurs l’ont laissé tomber. Oscar Peterson préférait jouer sur un Bösendorfer 290, dit “Impérial”, dans sa maison de Mississauga [dans l’est du Canada]. Elton John est attaché à la marque Yamaha.
Mais Steinway règne en maître. Près de 2 500 pianistes professionnels, depuis Billy Joel jusqu’à Diana Krall en passant par Lang Lang, ont choisi d’être des “artistes Steinway”.

(…)

Bonjour,

Il ne fait pas froid, ces jours-ci !
Samedi, nous regarderons une vidéo sur ce qu'on appelle "les maisons bulles".
Si vous voulez préparer, vous pouvez déjà regarder la vidéo avec le lien suivant. Je vous donnerai la transcription en cours.

À la semaine prochaine.

---

Les maisons bulle

---

Document supplémentaire si vous aimez les bulles !


Le Palais bulle de Pierre Cardin

Cette année, l'Inde est invitée d'honneur au défilé du 14 juillet et ces derniers temps, nous avons parlé plusieurs fois de cet immense pays. Il y existe une petite communauté de Français, dont Sophie Collet qui habite à Bombay et qui écrit un blog publié par Courrier International. Voici son regard de Française sur le sous-continent.

---

Pouvez-vous devenir indien.ne ?
Pour devenir indien.ne, il faut adopter les comportement suivants. (Et bien d’autres!)


1. Vous petit-déjeunez salé et épicé
Un pain au chocolat plein de beurre et de sucre le matin ? Non, non ! Au petit-déjeuner en Inde, on mange salé – et épicé. Votre choix se portera sur des spécialités du nord de l’Inde comme les parathas, des galettes bien grasses fourrées aux légumes ou au paneer, le cottage cheese indien, ou au contraire vers des plats d’Inde du Sud comme les idlis, des petits pains de farine de riz cuits à la vapeur et accompagnés de chutney à la noix de coco et de sambhar, un bouillon de lentilles.

2. À bas les rétroviseurs, vous conduisez au klaxon
Mais oui, pourquoi vous fatiguer au volant pour lever les yeux vers le rétroviseur ou pire, tourner la tête ? Vous savez que vous pouvez vous fier à vos oreilles. Appuyez généreusement sur le klaxon avant tout virage, accélération, freinage ou simplement pour signifier que vous êtes là : c’est l’un des secrets de la conduite à l’indienne.

3. Vous aimez la pluie
“Quel temps a-t-il fait pour tes vacances ? – Magnifique ! Il a plu tous les jours.” Si ce dialogue vous semble surréaliste, vous n’êtes pas indien ! De manière générale, les Indiens adorent les ciels nuageux. Les averses sont toujours accueillies avec joie. Et je ne parle pas de crachin breton, mais d’une pluie de mousson qui vous laisse trempé.e comme une soupe.

4. Vous négociez les prix des fruits et légumes
Vous marchandez avec fermeté. “Quoi ? 30 roupies (33 centimes d’euro) le kilo de tomates ? Mais c’est beaucoup trop… Je vous en donne 25, pas plus.” Cette capacité de négocier quelques roupies fait de vous un.e véritable Indien.ne. En parallèle, vous n’hésitez pas à investir dans une voiture à 20 000 euros. Les petits ruisseaux font les grandes rivières!

5. Vous réglez la climatisation à 16 °C
En mai, en Inde, il fait 35 °C dehors, 90 % d’humidité (version Bombay) ou alors 43 °C, 10 % d’humidité (version Delhi). Mais à l’intérieur, c’est le pôle Nord. Les Indiens adorent régler la climatisation à la température minimale – en général, 16 °C. Préparez une petite laine si vous n’êtes pas adepte des chocs thermiques.

6. Vous détestez bronzer
C’est le point commun entre les Indiens et les vampires. Plutôt mourir que de s’exposer au soleil ! Été comme hiver, vous attendez la tombée de la nuit pour vous promener, vous asseoir en terrasse ou même aller à la piscine. Bien sûr, la question de la température est une des raisons. L’autre critère reste la crainte de bronzer, la peau claire restant un critère de beauté et de statut social extrêmement fort.

7. Vous avez un prénom indien
Le prénom indien est un indispensable pour réserver une table au restaurant sans devoir épeler, puis épeler avec des initiales telles que “S for sun”, “O for orange”… et répéter à nouveau. Lorsque je prononce mon prénom (Sophie) au téléphone, mes interlocuteurs me répondent souvent : “C’est noté, Sushi.” Heureusement, Bombay compte relativement peu de restaurants japonais.



Source
https://www.courrierinternational.com/article/blog-inde-psychotest-etes-vous-en-train-de-devenir-indien-ne